Un recul des investissements dans les FCPI et FIP

L’année 2012 s’annonce difficile pour les entreprises ayant besoin de financement, l’an passé les épargnants ont mis de côté les investissements dans les FIP et les FCPI. 

L’objectif de ces fonds est d’inciter les épargnants à investir dans des petites entreprises essentiellement des PME non cotées en bourse afin de financer leurs projets sur le long terme. 

D’une durée moyenne de huit à dix ans, ces placements n’offre pas de garantie en capital à l’investisseur mais à la possibilité de réduire son Impôt Sur la Fortune ou bien son impôt sur le revenu. 

Ces seuls avantages fiscaux n’ont pas suffi à pousser les épargnants à investir dans ce type de fonds. On constate une collecte inférieure à un milliard d’euros sur 2011 (chiffres récoltés par Capital France). 

On peut expliquer cette tendance par le contexte de crise actuelle. La durée de placement et la prise de risque n’ont pas séduit les épargnants. L’effet du coup de rabot fiscal, diminuant de 25% à 22% l’avantage fiscal, a désintéressé partie des investisseurs. 

Aujourd’hui, de plus en plus de société de gestion adaptent une stratégie différente : Les FIP et les FCPI sont délaissés au profit de FCPR (fonds communs de capital risque), réservés aux investisseurs voulant diversifier leur patrimoine sur les PME dans l’espoir de belles performances.