Loi Malraux à Montpellier 34000 - 1 rue du Puits du Temple - Montpellier

La ville

Montpellier

Ville plus que millénaire, Montpellier conserve en son cœur les traces de son histoire. Un premier bourg, construit autour du château Saint-Nicolas, voisine ainsi au Xe siècle un village plus petit, Saint-Firmin. Tous deux sont enceints par un rempart, un « mur vieux », mentionné dans les textes dès 1140. Au sud-ouest du mur, et à la même date, se construit un lotissement médiéval : la Villa nova. Sous le règne des rois d’Aragon, Montpellier connaît alors une expansion commerciale et démographique sans précédent.

La Villa nova est intégrée à une seconde muraille, la Commune Clôture, dont le tracé se retrouve aujourd’hui dans le dessin de l’écusson.

Le quartier

C’est dans ce quartier que notre immeuble prend place. Hôtel particulier remarquable de la fin du XVIIIe siècle, il est le résultat du remembrement de deux demeures plus anciennes, ayant appartenues à des professionnels du négoce, de la médecine et de la finance.

Son escalier en pierre à vis du XVIIe siècle témoigne de cette époque fastueuse. M. Dubois, receveur des impôts, M. Raynaud, chirurgien, ou M. Aubaric, tondeur de bêtes, ont ainsi occupé les lieux. L’immeuble est alors bordé par la rue Saint-Guilhen, la rue allant au Puit du Temple, et la rue des Sœurs de la Mer.

Appartenant aux Crouzet, officier puis banquier, dès la fin du XVIIIe siècle, l’hôtel particulier ainsi créé offre trois façades sur rues et une organisation intérieure sur cour sur plus de trois niveaux.

Son entrée principale est orientée sur la rue du Puits du Temple, alors un axe majeur de circulation pour quitter Montpellier par la porte Saint-Guilhem. Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Le plan Fovis et Bouet de 1816-1825 prévoit le percement droit de la rue Saint-Guilhem. Un réalignement de la rue du pas estroit – le haut de la rue actuelle – est réalisé finalement plus tardivement sous le mandat du maire Jules Pagézy.

L’immeuble

Ce remarquable hôtel particulier a ainsi connu plusieurs vies. Ces rencontres l’ont marqué dans la pierre et la restauration menée permettra de faire revivre chacune d’elles, de la distribution des pièces aux façades sur rue, en passant par les décors intérieurs nobles et discrets. Chaque époque a marqué le bâtiment de son empreinte.