Crise sanitaire du  Covid-19 et les banques

La crise sanitaire que nous traversons impacte économiquement de nombreux salariés et indépendants. En effet, en chômage partiel vous ne toucherez que 70% de votre brut, ce qui impactera vraisemblablement votre pouvoir d’achat. Des commerces ont fermé ayant des conséquences importantes sur les recettes.

Crise sanitaire du Covid-19 et les banques : la réaction des banques

De nombreuse personnes ont contracté des crédits et peuvent se retrouver en difficulté avec un salaire imputé. Il est généralement possible de suspendre partiellement ou en totalité le remboursement de mensualités de crédit, mais la plupart du temps sur 2 voire 3 mois. Ainsi, par solidarité, de nombreuses banques ont donné leur accord pour décaler de 6 mois les échéances de remboursement. Toutefois, la Fédération Bancaire Française n’a pas annoncé d’accord commun mais uniquement des autorisations accordées au cas par cas.

Crise sanitaire du Covid-19 et les banques : nos conseils

Ainsi, pour participer à l’effort général demandé aux citoyens français, certaines banques pourraient suspendre leurs échéances de crédits aux personnes en difficultés, pour un temps défini et selon des modalités à définir. Il est donc recommandé de se rapprocher de sa banque pour connaitre sa politique et ses modalités à ce sujet .

Crise sanitaire du Covid-19 et les banques : les banques et les entreprises

Lors d’une réunion tenue au ministère de l’Economie et des Finances, les banques ont signalé leur mobilisation dans l’accompagnement de leurs clients et notamment des TPE et PME face aux difficultés qu’elles pourraient rencontrer devant cette crise sanitaire dû à  l’épidémie de coronavirus. Elles examineront  minutieusement les situations individuelles des TPE et PME impactées dans les secteurs exposés aux conséquences de cette période difficile. Les banques évalueront  au cas par cas les solutions adaptées aux besoins de financement à court terme.

Par ailleurs, La Banque Centrale Européenne a recemment déclaré le lancement d'un plan de sauvetage d'envergure avec le rachats de titres pour 750 milliards d’euros, afin de tenter de calmer les marchés. Cela a fait suite à une longue réunion d’urgence de son conseil des gouverneurs.