Second confinement : l'impact sur l'immobilier 

Cet été a été marqué par une belle reprise du marché immobilier, l’annonce de ce second confinement fragilise  une reprise pleine de promesses. « L'incertitude sanitaire et économique prévaut et à ce stade, l'attentisme reste de mise », soulignent les notaires de France dans leur dernière note de conjoncture. 

« Ce reconfinement va accentuer la rétention en cours de l'offre » confie Jean-Marc Torrollion, Président de la Fédération Nationale de l’Immobilier. « En période de crise, la mobilité résidentielle n'est pas une priorité. Quand on a de l'immobilier, on le garde ». 

À noter que durant ce confinement les déménagements sont autorisés sous réserve d’un certificat faisant office de justificatif. Le secteur du bâtiment reste en activité comme l’a souligné le président Emmanuel Macron, c’est l’un des secteurs voués à poursuivre son activité.

Second confinement : un impact moins fort que lors du premier confinement

Le marché risque encore d’être impacté, même si les conséquences devraient être moins fortes que lors du premier confinement. En effet, les professionnels ont l’expérience d’un premier confinement et les souvent les outils nécessaires pour faire comme l’explique Éric Allouche, Directeur Exécutif du réseau ERA Immobilier France : « Lors du premier confinement, si de nombreux outils étaient déjà en place, cette situation avait nécessité un important déploiement dans notre réseau et tous les professionnels n’étaient pas habitués à utiliser ces outils au quotidien, ce qui est le cas aujourd’hui. ». Les agences immobilières sont donc jugée non essentielles, elles devront donc rester fermées.

Second confinement : des transactions annulées

Les notaires de France estiment le nombre de transactions potentiellement annulées à 110 000. La durée de ce second confinement sera déterminante pour ce secteur. « La durée est mortifère pour nous. La profession ne peut pas se permettre un confinement de plus d'un mois. Nos agences seraient en grande difficulté », prévient Jean-Marc Torrollion.