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Dynamique, c’est le mot qui décrit le mieux le marché immobilier en 2017. Selon les Notaires de France, 907 000 transactions dans l’ancien ont été conclues en douze mois. Les volumes de vente d’immobilier ancien ont atteint un niveau historique en France.
Les vendeurs comme les acquéreurs se posent des questions auxquelles la dernière note de conjoncture des notaires de France apporte des réponses. Comment le marché immobilier peut-il évoluer ?
Selon les notaires la réponse est non, la plupart des achats sont faits pour se loger, dans un marché d’utilisateurs à 90 %. D’après eux, le chiffre de 907 000 transactions en douze mois doit être relativisé compte tenu de l’augmentation du parc immobilier.
Ainsi, la production de nouveaux logements est estimée à 1 % par an. D’après les notaires il faudrait atteindre 930 000 transactions pour avoir un marché aussi dynamique que les 837 000 transactions sur 12 mois annoncées en mai 2006.
D’après la note de conjoncture des notaires, sur les douze mois, la hausse est + 3,2 % pour les appartements et de +2,3 % pour les maisons (au 1er trimestre 2017). Cette hausse s’amplifie en Ile-de-France, avec une progression de +3,8 % par rapport à même période en 2016.
Selon les spécialistes, si les taux restent toujours aussi bas, la mécanique de hausse des prix ne sera pas cassée.
Cette augmentation des prix n’est pas générale, les notaires constatent des baisses dans plusieurs grandes villes : -9% au Havre, -7% à Brest -4 % à Dijon. En outre, dans les petites villes ou compagnes, les situations sont très contrastées.
Cependant, dans certaines grandes villes les prix augmentent fortement. Bordeaux (+15 %), vole à Nice la deuxième place de ville la plus chère de France. A Besançon, Strasbourg, Nancy, Marseille et Lille, les prix augmentent entre 5 et 10 %. A Paris l’augmentation est de +5.5 % à la fin du premier trimestre. Le prix moyen du mètre carré parisien atteint 8 796 euros en juillet selon MeilleurAgents.com.
Alors que certaines villes connaissent de véritables envolées de prix, les loyers n’augmentent pas selon les notaires. Cette stabilité des loyers pourrait changer les comportements des bailleurs tout comme des locataires.
Les locataires pourraient trouver la location plus rentable que de tenter un achat, sauf s’ils délocalisent. Les bailleurs pourraient reporter leurs investissements dans les villes de province, qui n’ont pas encore été touchées par les hausses des prix.
Selon les notaires : « A court ou moyen terme, c'est la perspective d'une nouvelle donne fiscale, plus que la légère remontée des taux que l'on constate, qui est susceptible d'enrayer la dynamique actuelle ».
Parmi les changements, en premier lieu est cité le nouvel impôt sur la fortune immobilier qui viendrait remplacer l’ISF. La hausse des CSG (+1,7 %) viendra également alourdir l’impôt sur les plus-values.
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Source : Les Echos.fr
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